Les régions { Vue d'Haut Man : cliquez ici/ Click Here }Oman

Attaché à un passé prestigieux dans un milieu naturel préservé, le pays a su garder son identité, ses valeurs et son mode de vie.

Mascate, la plus petite capitale au monde. Véritable oasis dans le désert, la capitale omanaise est bâtie au milieu d'une plaine fertile entourée de rochers escarpés. C’est la plus petite capitale au monde, et la plus chaude aussi ! Atteignant les 45°C de juin à août. Vue de la rade, cette ville offre un spectacle imposant, avec ses murailles crénelées comme au Moyen Age et le palais bleu et or du Sultan terminé en 1970, considéré par les Omanais comme un symbole de la renaissance du pays. La capitale du sultanat d´Oman compte 600 000 habitants (avec le port de Matrah), et s’étend au pied du djebel Hajar, sur le Golfe d´Oman. L’urbanisme est conforme aux traditions de l’architecture arabe : pas de hauts immeubles, pas de toits inclinés, rues propres, couleur sable ou blanche des constructions. Parmi les attractions de la capitale historique qu’on visite facilement à pied, on dénombre le musée d’histoire de Mascate (situé dans la porte d’entrée de la ville), le musée d’Oman, le musée Bait Al Zubair et le musée Franco-Omanais.
Mascate est le point de départ idéal pour les excursions dans les vallées et les forts de l’intérieur, le long de la côte jusqu’à Sohar au nord ou bien Sour et les sables de Wahiba plus su sud.

La plaine littorale. La Bâtinah est la région côtière la plus peuplée et la plus fertile du pays et s’étire sur 300 km au pied des montagnes du Hajar occidental. L’aéroport international de Sib a été construit dans cette région, à proximité de Mascate, la capitale. L’intérieur se caractérise par les palmeraies blotties au pied des montagnes et par les petites exploitations agricoles et d’élevage.
C’est ici que l’on trouve une multitude de wadis ou oueds, ces lits de rivières généralement à sec, sauf après de fortes pluies.
La montagne. Au nord du pays, le Djebel Akhdar, la « montagne Verte », culminant à 3 020 m d'altitude est la partie centrale et la plus élevée des monts Hajar, l’épine dorsale du pays. Elle sépare la Bâtinah (littéralement le « ventre »), la plaine côtière qui borde les montagnes du Dahirah (le « dos »), les plateaux de l’intérieur. La ville principale de l’arrière-pays est Nizwa, l'ancienne capitale, située dans une grande oasis, à la rencontre des pistes des caravaniers du nord et du sud. Il faut visiter les villages de montagnes et les cultures en terrasse (rosiers, arbres fruitiers, vignes).
Le désert. Il occupe les deux tiers du territoire. Au fur et à mesure qu’on s’éloigne des côtes vers l’intérieur, il change de couleur et de hauteur passant des plaines ou prédomine le blanc puis le jaune et le rouge aux dunes qui peuvent atteindre les 300 m de hauteur. A la lisière des sables de Wahiba on trouve une poignée de marchés bédouins, comme à Al Wasil et à Al Mintirib. Le Roub al-Khali, que l’on rejoint plus aisément au départ de Salalah, demeure le plus vaste désert du monde, impénétrable, mal connu et rarement traversé sauf par quelques tribus omanaises qui s’aventurent sur ses marges extrêmes.

Le Dhofar (le sud). La population se concentre dans la partie la plus méridionale -en bordure de la mer d’Oman à la frontière avec le Yémen- dans une région qui juxtapose la plaine littorale, les plateaux et une chaîne montagneuse (monts du Dhofar, hauteur maximale 1 463 m dans le djebel Samhan). Le Dhofar est relativement peuplée grâce aux pluies estivales de fin de mousson et à son climat chaud mais humide. C’est ici où les habitants de Mascate viennent trouver refuge pendant les mois caniculaires de l’été. La population du Dhofar est composée en majorité d’agriculteurs sédentaires cultivant cocotiers et bananiers. La ville principale est Salalah, dont le souk de l’encens est très réputé. Il faut visiter dans la région : Mirbat, l’ancienne capitale du Dhofar la route vers le désert Roub al-Khali et la cité perdue d’Oubar, les ruines de la cité-port du royaume de la reine de Saba, les plages de Moughsail, et les wadis où pousse l’arbre à encens.
La péninsule de Moussandam (le nord). Moussandam est sans doute le joyau le mieux gardé du sultanat d’Oman. Il s'ouvre aujourd'hui au tourisme, avec ses plages nichées dans de paisibles baies, ses eaux claires et ses fonds poissonneux, ses montagnes et sa nature intacte.


 
 
   
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